Entreprise

Portrait de la situation

« 30 % des employé.e.s qui éprouvent des difficultés à concilier leurs obligations professionnelles avec leur vie familiale pensent à changer d’emploi et sont plus susceptibles de vivre de l’épuisement professionnel. »

Source : La méta-analyse de Allen et coll., 2000. Repéré dans Les pratiques de conciliation travail et vie personnelle : un outil pour atténuer la détresse psychologique des salariés du Québec, par l’Institut de la statistique du Québec, 2013.

L’absentéisme, le stress, les retards et les difficultés de recrutement sont souvent dus à des problèmes de conciliation. De plus, « selon l’Organisation mondiale de la santé, d’ici 2020, la dépression deviendra la principale cause d’absentéisme au travail et représentera 15 % des dépenses reliées à des maladies. » (Source : Radio-Canada) Que ce soit par le partage d’un bottin des ressources aux familles, par un programme d’aide aux employé.e.s ou encore par un cheminement adapté, diverses mesures peuvent être mises en place pour diminuer ces enjeux vécus au quotidien par les employeurs.

« Le roulement du personnel engendre des coûts qui varient entre une demie et deux fois le salaire annuel des ressources qui quittent l’organisation. »

Source : CLD de la MRC d’Arthabaska et Corporation de développement économique des Bois-Francs.

L’attraction et la rétention de la main-d’œuvre constituent un défi de plus en plus grand pour les employeurs. Diverses mesures de conciliation famille-travail-études-proche aidance peuvent favoriser la rétention de votre personnel. Que ce soit l’horaire flexible, le morcellement des semaines de vacances ou encore le télétravail, plusieurs d’entre elles permettent un meilleur aménagement du temps de travail pour ainsi mieux gérer les réalités personnelles des individus. Ces mesures doivent être perçues comme un investissement, car elles sont beaucoup moins onéreuses que les coûts rattachés au remplacement d’un.e employé.e (formation, recrutement, perte de compétences et de productivité, etc.).

« Les pertes financières découlant de l’absentéisme au travail pour cause d’obligations familiales s’élèvent 2,7 milliards de dollars annuellement. »

Source : Duxbury, L. et al.

Les employé.e.s vivant un haut niveau de conflit famille-travail s’absentent en moyenne 13,2 jours par année comparativement à 5,9 jours pour les autres. Des mesures de conciliation famille-travail peuvent diminuer les coûts liés à l’absentéisme comme les congés familiaux payés, la bonification des congés pour deuil, l’utilisation d’une banque d’heures accumulées, etc.

Vous souhaitez améliorer vos mesures de conciliation famille-travail-études-proche aidance? Le CIME offre toute une gamme de services pour vous soutenir dans cette démarche. Voyez notre section Services aux employeurs pour tous les détails.

Avantages à participer à la conciliation famille-travail-études-proche aidance

  • Offrir une meilleure image de l’entreprise auprès des client.e.s et des chercheurs et chercheuses d’emploi;
  • Attirer et retenir les meilleurs candidat.e.s/employé.e.s;
  • Augmenter le niveau d’engagement et de satisfaction des employé.e.s;
  • Réduire les coûts multiples liés au conflit famille-travail-études-proche aidance (absentéisme, présentéisme, retards, stress, roulement de personnel, etc.);
  • Améliorer le taux de rendement, la productivité et le respect des délais;
  • Favoriser un bon climat de travail.

Pistes d’action

EN TANT QU’ENTREPRISE

  • Définir les priorités en termes de mesures de conciliation famille-travail-études-proche aidance;
  • Favoriser les mesures de conciliation famille-travail-études-proche aidance adaptées au budget;
  • Responsabiliser et impliquer les employés;
  • Reconnaître la parentalité, le statut d’étudiant.e et de proche aidant.e au sein de l’entreprise.

EN TANT QUE GESTIONNAIRE

  • Reconnaître l’importance de la conciliation famille-travail-études-proche aidance à la fois pour la motivation des équipes et la santé de l’entreprise;
  • Être une force de proposition quant aux mesures de conciliation famille-travail-études-proche aidance à appliquer à un membre de son équipe sans désorganiser l’entreprise;
  • Être un relais d’information en matière de conciliation famille-travail-études-proche aidance.

EN TANT QUE SYNDICAT

  • Reconnaître l’importance de la conciliation famille-travail-études-proche aidance ;
  • Mettre en place des actions de mobilisation pour l’adoption de mesures sociales qui vont faciliter la prise en charge des responsabilités familiales.

FACTEURS CLÉS DU SUCCÈS DE L’IMPLANTATION D’UNE POLITIQUE DE CONCILIATION FAMILLE-TRAVAIL-ÉTUDES-PROCHE AIDANCE

  • S’assurer de l’implication de la haute direction;
  • Impliquer et informer le personnel;
  • Cultiver des valeurs favorables à la famille;
  • Envisager la révision de l’organisation du travail;
  • Se doter d’une ressource externe;
  • Viser les hommes autant que les femmes;
  • Avoir une politique claire et diffusée;
  • Réviser régulièrement la politique, elle doit s’adapter pour répondre aux besoins du personnel;
  • Collaborer avec un organisme spécialisé dans le domaine, tel que le CIME.

» Voyez notre Répertoire des mesures de conciliation famille-études-travail-proche aidance

Programmes et services

» Notre vaste gamme de services aux employeurs

» Site du ministère de la Famille

 

NORME BNQ 9700-820/2010 CONCILIATION TRAVAIL-FAMILLE

Cette norme s’adresse à tout employeur (entreprises ou organisations) qui souhaite faire reconnaître ses efforts relatifs à la conciliation travail-famille. Cette préoccupation doit évidemment se refléter dans les pratiques de l’employeur et dans les mesures mises en place.

» Site web du Bureau de la normalisation du Québec